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Ma première saison, ma première course. Albi, il fait un temps de gueux, il tombe des cordes. Jean-Claude m'accompagne. Pour tout dire je suis un peu paumé. Dans le paddok je ne connais personne et je me fais l'impression d'être un étranger. Il y a un sacré pas entre mes rêves de champion et la triste réalité d'une piste détrempée. Mes pneus sont neufs (normal c'est la 1ère course!) heureusement car nous n'avions pas les moyens d'un second train.
Les essais qualifcatifs sous la pluie. Intenable, J'attaque beaucoup trop fort et frôle la catastrophe à chaque tour. Travers sur travers! Je rate la qualification et suis le premier suppléant. Ni une ni deux avec le frangin on remballe le matériel et retour fissa en Normandie.
Au meeting suivant le responsable Citroën (Raymond Audiger) m'informe qu'en raison d'un forfait je pouvais prendre part à la course! Coureur auto, ça s'apprend, c'est un métier!